Anna, Sara, Edna

Anna,
Sara, Edna

Livre de Tobit

Le livre de Tobit est un roman populaire écrit aux environs de l'an 200 av. J.C. Il est censé nous raconter l'histoire de deux familles juives déportées en Assyrie (Irak et Iran) au 8ème siècle av. J.C.
Tobit, originaire de Galilée, est déporté au pays d'Assyrie à Ninive. Là, il mène une vie pieuse et se conforme en tout point à la loi juive, malgré les sollicitations de l'extérieur. C'est un homme très scrupuleux. Notons au passage qu'il applique "la prescription faite dans la loi de Moïse et les instructions données par Débora, la mère d'Ananiel, notre père" (Tobit 1,8). Sa femme s'appelle Anna (1,20). Cette dernière travaille comme ouvrière. Le livre de Tobit nous raconte la suite.

En ce moment-là, ma femme Anna avait pris du travail d'ouvrière; elle livrait à ses maîtres, et ceux-ci lui payaient son dû. Or, le 7 du mois de Dystros, elle termina une pièce et la livra à ses maîtres, qui lui donnèrent tout son dû et la gratifièrent d'un chevreau pour la table. En approchant de moi, le chevreau se mit à bêler; j'appelai ma femme et lui dis :"D'où sort ce petit chevreau ? Et s'il avait été volé ? Rends-le à ses maîtres ! Nous n'avons pas le droit, nous, de manger quoi que ce soit de volé. Elle me dit : Mais c'est un cadeau qu'on m'a fait en plus de ce qu'on me devait !" Pourtant je continuais à ne pas la croire et à lui dire de le rendre à ses maîtres. Et à cause de lui je m'indignais contre elle. Alors elle me répliqua : "Où sont-elles tes aumônes ? Où sont-elles tes bonnes oeuvres ? Tout ce qui t'arrive est bien clair."

(Tobit 2,11-14)

A la même époque, dans une autre ville, voici le commencement de l'histoire de Sara.

Il advint que Sara, la fille de Ragouël d'Ecbatane en Médie, s'entendit insulter par l'une des servantes de son père. La raison en était qu'elle avait été donnée sept fois en mariage, et qu'Asmodée, le démon mauvais, avait tué chaque fois ses maris avant qu'ils ne soient unis à elle, selon le devoir qu'on a envers une épouse. La servante lui dit donc : "C'est toi qui tues tes maris ! En voilà déjà sept à qui tu as été donnée, et tu n'as pas porté le nom d'un seul ! Pourquoi nous maltraites-tu sous prétexte que tes maris sont morts ? Va les rejoindre, et qu'on ne voie jamais de toi ni fils ni fille !" Ce jour-là, pleine de tristesse, elle se mit à pleurer et monta dans la chambre haute de son père avec l'intention de se pendre; mais, à la réflexion, elle se dit : "Ne va-t-on pas insulter mon père et lui dire : Tu n'avais qu'une fille chérie, et elle s'est pendue à cause de ses malheurs ! Je ferais descendre la vieillesse de mon père dans la tristesse au séjour des morts. Je ferais mieux de ne pas me pendre, mais de supplier le Seigneur de me faire mourir pour que je ne m'entende plus insulter toute ma vie." A l'instant même, elle étendit les mains du côté de la fenêtre et fit cette prière : "Béni sois-tu, ô Dieu compatissant ! Béni soit ton nom pour les siècles ! Que toutes tes oeuvres te bénissent à jamais ! A présent, c'est vers toi que je lève le visage et que je tourne les yeux. Fais que je sois délivrée de cette terre... Mais s'il ne te plaît pas de me faire mourir, alors, Seigneur, prête l'oreille à l'insulte qui m'est faite."

(Tobit 3,7...15)

Nous revenons chez Tobit. Ce dernier envoie son fils Tobias récupérer un dépôt d'argent chez un habitant de Raguès en Médie.

Tobias sortit pour se mettre en route, il embrassa son père et sa mère et Tobit lui dit :"Bon voyage!" Sa mère se mit à pleurer et elle dit à Tobit : "Pourquoi donc as-tu fait partir mon enfant ? N'est-ce pas lui le bâton de notre main, lui qui va et vient devant nous ? Que l'argent ne s'ajoute pas à l'argent, mais qu'il compte pour rien en regard de notre enfant. Le genre de vie que le Seigneur nous a donné nous suffisait bien." Mais il lui dit : "Ne te tracasse pas...: un bon ange
l'accompagnera, son voyage réussira et il reviendra sain et sauf." Et elle s'arrêta de pleurer.

(Tobit 5,17...23)

En chemin, Tobias et son compagnon de voyage font étape chez Ragouël.

Ragouël leur dit : "Je vous salue bien, frères, vous êtes les bienvenus", et il les fit entrer dans sa maison. Il dit à sa femme Edna : "Comme ce jeune homme ressemble à mon frère Tobit!" Edna les interrogea et leur dit : "D'où êtes-vous, frères ?" Ils lui dirent : "De chez les fils de Nephtali déportés à Ninive." Elle leur dit : "Connaissez-vous notre frère Tobit ?" Ils lui dirent : "Oui, nous le connaissons." Elle leur dit : "Comment va-t-il ?" Ils lui dirent : "Il va bien, il est toujours en vie." Et Tobias ajouta : "C'est mon père." Ragouël se leva d'un bond, l'embrassa tendrement et se mit à pleurer. Puis il parla et lui dit : "Sois béni, mon enfant. Tu as un père excellent..." Et se jetant au cou de Tobias, il se remit à pleurer. Sa femme Edna pleura de même sur Tobit, et leur fille Sara se mit à pleurer, elle aussi. Puis il tua un bélier du troupeau et il les reçut chaleureusement.

(Tobit 7,1...8)

Tobias demande à Ragouël la main de sa fille. Voilà le père dans l'embarras ! Et lui d'expliquer à Tobias que Sara ne porte pas chance à ses maris. Mais Tobias insise pour obtenir Sara en mariage. Affaire conclue !

Ragouël appela sa femme Edna et lui dit : "Ma sur, prépare l'autre chambre et conduis-y Sara." Elle s'en alla préparer un lit dans la chambre, comme il le lui avait dit. Elle y mena sa fille et se mit à pleurer sur elle, puis elle essuya ses larmes et lui dit : "Courage, ma fille, que le Seigneur du ciel change ton affliction en joie, courage, ma fille". Et elle sortit.

Quand ils eurent fini de manger et de boire, ils voulurent se coucher. On emmena le jeune homme et on le fit entrer dans la chambre...Puis on laissa Tobias et on ferma la porte de la chambre. Il se leva du lit et dit à Sara : "Lève-toi, ma soeur, prions et supplions notre Seigneur de nous manifester sa miséricorde et son salut". Elle se leva et ils se mirent à prier et à supplier, pour que leur soit accordé le salut... et ils se couchèrent pour la nuit.

(Tobit 7,15...8,9)

Pendant ce temps, on est pris d'angoisse dans la maison. Ragouël a même fait creuser une tombe pour qu'on y mette Tobias avant que le voisinage ne s'aperçoive de sa disparition.

Quand ils eurent fini de creuser la tombe, Ragouël revint à la maison et appela sa femme. Il lui dit : "Envoie une des servantes dans la chambre voir s'il est vivant : de cette façon, s'il est mort, nous pourrions l'enterrer sans que personne n'en sache rien." Ils avertirent la servante, allumèrent la lampe et ouvrirent la porte; elle entra et les trouva qui dormaient ensemble d'un profond sommeil. Elle ressortit les prévenir : "Il est vivant, tout va bien." Alors ils bénirent le Dieu du ciel...

(Tobit 8,11-15)

On comble en vitesse la tombe avant l'aube. On fait le festin de noces.
Pendant ce temps, les parents de Tobias commencent à s'inquiéter de ne pas voir revenir leur fils.

Anna disait : Mon enfant a péri, il n'est plus parmi les vivants. Elle commença à pleurer et à se lamenter sur son fils en disant : Malheur à moi, mon fils : je t'ai laissé partir, toi, la lumière de mes yeux ! Et Tobit lui disait : "...Ne te tourmente pas pour lui, ma sur, il sera bientôt ici." Mais elle lui répondit : Ne me dis plus rien, cesse de me mentir : mon enfant a péri ! Et chaque jour elle sortait au plus vite pour surveiller le chemin par où son fils était parti, car elle ne se fiait à personne.
Après le coucher du soleil, elle rentrait pour se lamenter et pleurer toute la nuit sans trouver le sommeil.

(Tobit 10,4...7)

Des jours après...

Anna était assise, en train de surveiller le chemin d'où viendrait son fils. Elle l'aperçut qui venait et elle dit à son père : "Voici ton fils qui arrive avec l'homme qui l'a accompagné"... Anna courut se jeter au cou de son fils et lui dit : "Je te revois, mon enfant, désormais je peux mourir ! Et elle se mit à pleurer."

(Tobit 11,5-6,9)

Tobit part à la rencontre de son fils qui le guérit grâce à un remède trouvé en chemin par le compagnon de voyage. Ce dernier n'est autre que l'ange Raphaël. Tobias raconte à son père qu'il a pris pour femme Sara.

Tobit, joyeux et bénissant Dieu, partit à la rencontre de sa belle-fille...Il arriva près de Sara, la femme de son fils Tobias, et il la bénit en ces termes : "Sois la bienvenue, ma fille ! Béni soit ton Dieu qui t'a fait venir chez nous, ma fille...Bénie sois-tu, ma fille ! Entre dans ta maison, sois la bienvenue, à toi bénédiction et joie, entre, ma fille !" En ce jour-là, il y eut de la joie parmi tous les Juifs de Ninive...

(Tobit 11,16-18)

Tobit mourut...Quand sa mère mourut, Tobias l'enterra avec son père. Puis il partit avec sa femme en Médie et il habita à Ecbatane auprès de son beau-père Ragouël. Il entoura d'égards ses beaux-parents dans leur vieillesse...

(Tobit 14,2,12-13)

Textes de la TOB, éditions du Cerf


	Anna, Sara, Edna Livre de Tobit Le livre de Tobit est un roman populaire écrit aux environs de l'an 200 av. J.C. Il est censé nous raconter l'histoire de deux familles juives déportées en Assyrie (Irak et Iran) au 8ème siècle av. J.C. Tobit, originaire de Galilée, est déporté au pays d'Assyrie à Ninive. Là, il mène une vie pieuse et se conforme en tout point à la loi juive, malgré les sollicitations de l'extérieur. C'est un homme très scrupuleux. Notons au passage qu'il applique "la prescription faite dans la loi de Moïse et les instructions données par Débora, la mère d'Ananiel, notre père" (Tobit 1,8). Sa femme s'appelle Anna (1,20). Cette dernière travaille comme ouvrière. Le livre de Tobit nous raconte la suite. En ce moment-là, ma femme Anna avait pris du travail d'ouvrière; elle livrait à ses maîtres, et ceux-ci lui payaient son dû. Or, le 7 du mois de Dystros, elle termina une pièce et la livra à ses maîtres, qui lui donnèrent tout son dû et la gratifièrent d'un chevreau pour la table. En approchant de moi, le chevreau se mit à bêler; j'appelai ma femme et lui dis :"D'où sort ce petit chevreau ? Et s'il avait été volé ? Rends-le à ses maîtres ! Nous n'avons pas le droit, nous, de manger quoi que ce soit de volé. Elle me dit : Mais c'est un cadeau qu'on m'a fait en plus de ce qu'on me devait !" Pourtant je continuais à ne pas la croire et à lui dire de le rendre à ses maîtres. Et à cause de lui je m'indignais contre elle. Alors elle me répliqua : "Où sont-elles tes aumônes ? Où sont-elles tes bonnes oeuvres ? Tout ce qui t'arrive est bien clair." (Tobit 2,11-14) A la même époque, dans une autre ville, voici le commencement de l'histoire de Sara. Il advint que Sara, la fille de Ragouël d'Ecbatane en Médie, s'entendit insulter par l'une des servantes de son père. La raison en était qu'elle avait été donnée sept fois en mariage, et qu'Asmodée, le démon mauvais, avait tué chaque fois ses maris avant qu'ils ne soient unis à elle, selon le devoir qu'on a envers une épouse. La servante lui dit donc : "C'est toi qui tues tes maris ! En voilà déjà sept à qui tu as été donnée, et tu n'as pas porté le nom d'un seul ! Pourquoi nous maltraites-tu sous prétexte que tes maris sont morts ? Va les rejoindre, et qu'on ne voie jamais de toi ni fils ni fille !" Ce jour-là, pleine de tristesse, elle se mit à pleurer et monta dans la chambre haute de son père avec l'intention de se pendre; mais, à la réflexion, elle se dit : "Ne va-t-on pas insulter mon père et lui dire : Tu n'avais qu'une fille chérie, et elle s'est pendue à cause de ses malheurs ! Je ferais descendre la vieillesse de mon père dans la tristesse au séjour des morts. Je ferais mieux de ne pas me pendre, mais de supplier le Seigneur de me faire mourir pour que je ne m'entende plus insulter toute ma vie." A l'instant même, elle étendit les mains du côté de la fenêtre et fit cette prière : "Béni sois-tu, ô Dieu compatissant ! Béni soit ton nom pour les siècles ! Que toutes tes oeuvres te bénissent à jamais ! A présent, c'est vers toi que je lève le visage et que je tourne les yeux. Fais que je sois délivrée de cette terre... Mais s'il ne te plaît pas de me faire mourir, alors, Seigneur, prête l'oreille à l'insulte qui m'est faite." (Tobit 3,7...15) Nous revenons chez Tobit. Ce dernier envoie son fils Tobias récupérer un dépôt d'argent chez un habitant de Raguès en Médie. Tobias sortit pour se mettre en route, il embrassa son père et sa mère et Tobit lui dit :"Bon voyage!" Sa mère se mit à pleurer et elle dit à Tobit : "Pourquoi donc as-tu fait partir mon enfant ? N'est-ce pas lui le bâton de notre main, lui qui va et vient devant nous ? Que l'argent ne s'ajoute pas à l'argent, mais qu'il compte pour rien en regard de notre enfant. Le genre de vie que le Seigneur nous a donné nous suffisait bien." Mais il lui dit : "Ne te tracasse pas...: un bon ange l'accompagnera, son voyage réussira et il reviendra sain et sauf." Et elle s'arrêta de pleurer. (Tobit 5,17...23) En chemin, Tobias et son compagnon de voyage font étape chez Ragouël. Ragouël leur dit : "Je vous salue bien, frères, vous êtes les bienvenus", et il les fit entrer dans sa maison. Il dit à sa femme Edna : "Comme ce jeune homme ressemble à mon frère Tobit!" Edna les interrogea et leur dit : "D'où êtes-vous, frères ?" Ils lui dirent : "De chez les fils de Nephtali déportés à Ninive." Elle leur dit : "Connaissez-vous notre frère Tobit ?" Ils lui dirent : "Oui, nous le connaissons." Elle leur dit : "Comment va-t-il ?" Ils lui dirent : "Il va bien, il est toujours en vie." Et Tobias ajouta : "C'est mon père." Ragouël se leva d'un bond, l'embrassa tendrement et se mit à pleurer. Puis il parla et lui dit : "Sois béni, mon enfant. Tu as un père excellent..." Et se jetant au cou de Tobias, il se remit à pleurer. Sa femme Edna pleura de même sur Tobit, et leur fille Sara se mit à pleurer, elle aussi. Puis il tua un bélier du troupeau et il les reçut chaleureusement. (Tobit 7,1...8) Tobias demande à Ragouël la main de sa fille. Voilà le père dans l'embarras ! Et lui d'expliquer à Tobias que Sara ne porte pas chance à ses maris. Mais Tobias insise pour obtenir Sara en mariage. Affaire conclue ! Ragouël appela sa femme Edna et lui dit : "Ma sur, prépare l'autre chambre et conduis-y Sara." Elle s'en alla préparer un lit dans la chambre, comme il le lui avait dit. Elle y mena sa fille et se mit à pleurer sur elle, puis elle essuya ses larmes et lui dit : "Courage, ma fille, que le Seigneur du ciel change ton affliction en joie, courage, ma fille". Et elle sortit.

	Quand ils eurent fini de manger et de boire, ils voulurent se coucher. On emmena le jeune homme et on le fit entrer dans la chambre...Puis on laissa Tobias et on ferma la porte de la chambre. Il se leva du lit et dit à Sara : "Lève-toi, ma soeur, prions et supplions notre Seigneur de nous manifester sa miséricorde et son salut". Elle se leva et ils se mirent à prier et à supplier, pour que leur soit accordé le salut... et ils se couchèrent pour la nuit. (Tobit 7,15...8,9) Pendant ce temps, on est pris d'angoisse dans la maison. Ragouël a même fait creuser une tombe pour qu'on y mette Tobias avant que le voisinage ne s'aperçoive de sa disparition. Quand ils eurent fini de creuser la tombe, Ragouël revint à la maison et appela sa femme. Il lui dit : "Envoie une des servantes dans la chambre voir s'il est vivant : de cette façon, s'il est mort, nous pourrions l'enterrer sans que personne n'en sache rien." Ils avertirent la servante, allumèrent la lampe et ouvrirent la porte; elle entra et les trouva qui dormaient ensemble d'un profond sommeil. Elle ressortit les prévenir : "Il est vivant, tout va bien." Alors ils bénirent le Dieu du ciel... (Tobit 8,11-15) On comble en vitesse la tombe avant l'aube. On fait le festin de noces. Pendant ce temps, les parents de Tobias commencent à s'inquiéter de ne pas voir revenir leur fils. Anna disait : Mon enfant a péri, il n'est plus parmi les vivants. Elle commença à pleurer et à se lamenter sur son fils en disant : Malheur à moi, mon fils : je t'ai laissé partir, toi, la lumière de mes yeux ! Et Tobit lui disait : "...Ne te tourmente pas pour lui, ma sur, il sera bientôt ici." Mais elle lui répondit : Ne me dis plus rien, cesse de me mentir : mon enfant a péri ! Et chaque jour elle sortait au plus vite pour surveiller le chemin par où son fils était parti, car elle ne se fiait à personne. Après le coucher du soleil, elle rentrait pour se lamenter et pleurer toute la nuit sans trouver le sommeil. (Tobit 10,4...7) Des jours après... Anna était assise, en train de surveiller le chemin d'où viendrait son fils. Elle l'aperçut qui venait et elle dit à son père : "Voici ton fils qui arrive avec l'homme qui l'a accompagné"... Anna courut se jeter au cou de son fils et lui dit : "Je te revois, mon enfant, désormais je peux mourir ! Et elle se mit à pleurer." (Tobit 11,5-6,9) Tobit part à la rencontre de son fils qui le guérit grâce à un remède trouvé en chemin par le compagnon de voyage. Ce dernier n'est autre que l'ange Raphaël. Tobias raconte à son père qu'il a pris pour femme Sara. Tobit, joyeux et bénissant Dieu, partit à la rencontre de sa belle-fille...Il arriva près de Sara, la femme de son fils Tobias, et il la bénit en ces termes : "Sois la bienvenue, ma fille ! Béni soit ton Dieu qui t'a fait venir chez nous, ma fille...Bénie sois-tu, ma fille ! Entre dans ta maison, sois la bienvenue, à toi bénédiction et joie, entre, ma fille !" En ce jour-là, il y eut de la joie parmi tous les Juifs de Ninive... (Tobit 11,16-18) Tobit mourut...Quand sa mère mourut, Tobias l'enterra avec son père. Puis il partit avec sa femme en Médie et il habita à Ecbatane auprès de son beau-père Ragouël. Il entoura d'égards ses beaux-parents dans leur vieillesse... (Tobit 14,2,12-13) Textes de la TOB, éditions du Cerf