Jésus et les femmes

Les femmes au tombeau

Les parfums de Marie Madeleine

La virginité de Marie

St Paul était-il misogyne ?

Le Dieu patermaternel de Jésus-Christ (propos sur l'ordination des femmes)

EVE, FAUTIVE OU COMPLICE ?

L'Anesse de Balaam


Ne croyez pas que je prenne les femmes pour des bourriques ! Loin de moi cette pensée ! Mais je tiens à mentionner cette page de la Bible si peu connue et pourtant si étonnante. Le commentaire de Jacqueline Kelen vous fera comprendre pourquoi j'ai osé insérer cette page sur un site consacré aux femmes de la Bible. R.C.


"Le lendemain matin, Balaam se leva, sella son ânesse et partit avec les dignitaires de Moab. Mais Dieu se mit en colère en le voyant partir, et l'ange du SEIGNEUR se posta sur le chemin pour lui barrer la route tandis qu'il cheminait, monté sur son ânesse, accompagné de ses deux serviteurs . L'ânesse vit l'ange du SEIGNEUR posté sur le chemin, l'épée nue à la main ; quittant le chemin, elle prit par les champs. Balaam battit l'ânesse pour la ramener sur le chemin. L'ange du SEIGNEUR se plaça alors dans un chemin creux qui passait dans les vignes entre deux murettes. L'ânesse vit l'ange du SEIGNEUR : elle se serra contre le mur. Comme elle serrait le pied de Balaam contre le mur, il se remit à la battre. L'ange du SEIGNEUR les dépassa encore une fois pour se placer dans un passage étroit où il n'y avait pas la place d'obliquer ni à droite, ni à gauche. L'ânesse vit l'ange du SEIGNEUR ; elle s'affaissa sous Balaam qui se mit en colère et la battit à coups de bâton.

Le SEIGNEUR fit parler l'ânesse et elle dit à Balaam : « Que t'ai-je fait pour que tu me battes par trois fois ? » - « C'est, lui dit Balaam, que tu en prends à ton aise avec moi ! Si j'avais une épée en main, je te tuerais sur-le-champ.» L'ânesse dit à Balaam : « Ne suis-je pas ton ânesse, celle que tu montes depuis toujours ? Est-ce mon habitude d'agir ainsi avec toi ? » - « Non » dit-il. Le SEIGNEUR dessilla les yeux de Balaam, qui vit l'ange du SEIGNEUR posté sur le chemin, l'épée nue à la main ; il s'inclina et se prosterna face contre terre. Alors l'ange du SEIGNEUR lui dit : « Pourquoi as-tu battu ton ânesse par trois fois ? Tu le vois, c'est moi qui suis venu te barrer la route car, pour moi, c'est un voyage entrepris à la légère. "L'ânesse m'a vu, elle, et par trois fois s'est écartée de moi. Si elle ne s'était pas écartée devant moi, je t'aurais tué sur-le-champ, tandis qu'à elle j'aurais laissé la vie sauve. »
Balaam dit à l'ange du SEIGNEUR : « J'ai péché car je n'ai pas reconnu que c'était toi qui étais posté là, devant moi, sur le chemin. Maintenant si ce voyage te déplaît, je m'en retournerai. » Mais l'ange du SEIGNEUR lui dit : « Va avec ces hommes, mais tu diras seulement la parole que je te dirai. » Balaam s'en alla donc avec les dignitaires de Balaq.
Apprenant que Balaam venait, Balaq vint à sa rencontre à Ir-Moab, sur la fontière marquée par l'Arnôn, à la limite de son territoire . Balaq lui dit : « N'ai-je pas envoyé assez de monde pour t'appeler ? Pourquoi n'es-tu pas venu ? Ne suis-je donc pas en mesure de te traiter avec honneur ? » Balaam répondit à Balaq : « Eh bien, je suis venu jusqu'à toi ; maintenant, me sera-t-il possible de dire quoi que ce soit ? Je dirai la parole que Dieu mettra dans ma bouche. » Balaam partit avec Balaq et ils arrivèrent à Qiryath-Houçoth. Balaq offrit un sacrifice de gros et de petit bétail dont il envoya des parts à Balaam et aux dignitaires qui l'accompagnaient."

Nombres 22, 21-40

La femme doit marcher sous les ordres de son époux et maitre, s'occuper des enfants, de la maison, mais par-dessus tout elle doit se taire. Le silence, c'est la qualité première d'une bonne épouse...
Comme si les femmes étaient redoutables parce que, elles aussi, peuvent parler pour Dieu, à l'instar des prophètes. Comme si les femmes étaient plus douées, plus intuitives, plus proches de l'invisible, et elles aussi, pouvaient montrer le chemin...
Un devin des bords de l'Euphrate, ennemi d'Israël, du nom de Balaam, s'avançait monté sur son ânesse (pas un âne : une ânesse - la différence est ici capitale). Il allait rejoindre les princes de Moab, ennemis du peuple hébreu. L'ânesse tranquillement allait son chemin, portant son maître sans rien dire jusqu'au moment où, devenue conune folle ou piquée par un taon, elle fit un écart et partit à travers champs. En fait elle avait vu, de son oeil doré d'ânesse, et elle avait entendu avec ses longues oreilles, l'Ange de Yahvé, dressé comme un terrible obstacle, pour empêcher Balaam. de poursuivre son chemin meurtrier.
L'ânesse fut battue, injuriée, et ramenée sur le chemin. Humiliée, l'oreille basse, elle continua sa route, mais voici que de nouveau l'Ange de Yahvé se dressa face à elle. Pour l'éviter, elle rasa le mur tellement près que la jambe et le pied de Balaam en furent tout rapés et écorchés. Et l'ânesse fut battue et réprimandée une seconde fois. Balaam se promit de vendre cette tête de mule à la prochaine foire, ou de l'abattre...
Le jeu entre l'ânesse et l'ange continua, se resserrant l'ange se posta entre deux murs, bouchant tout le chemin; l'ânesse refusa d'avancer, et même elle s'aplatit au sol devant une telle apparition. Balaam se retrouva ridiculement assis sur une ânesse couchée à terre. Il battit sa monture à coups redoublés, prêt à la tuer sur place. Mais là, l'ânesse se rebella. Elle sortit de son silence, de sa soumission : elle se mit à parler, oui, une ânesse ; c'est presque aussi rare que d'entendre parler une femme...
Car les hommes de Dieu ou d'ailleurs ont tellement l'habitude et le monopole de la parole et de la sagesse qu'ils ont les oreilles bouchées à tout ce qui ne parle pas comme eux; les femmes, les plantes, les pierres et les ânesses parlent, mais les hommes - les prophètes de préférence - n'en veulent rien savoir.
Sans doute, le véritable homme de Dieu, le vrai prophète, est non celui qui parle, mais celui qui écoute (la terre, les plantes, les femmes et les ânesses). En cela Balaam se révéla un vrai homme de Dieu : non seulement il ne ferma pas la bouche de son ânesse, mais il ne s'étonna pas de l'entendre parler.
Et l'ânesse se plaignit de son maître, elle rappela ses bons et loyaux services, si mal récompensés. Alors Balaam vit, à son tour, l'invisible, l'ange de Yahvé placé en travers du chemin ; et, comme il avait entendu parler son ânesse, il entendit ce que l'ange lui disait : l'ange prit la défense de l'ânesse, il fit l'éloge de la bête, louant sa perception fine, voire son intuition du sacré, que l'homme avait prises pour de l'entêtement. C'est Balaam qui était un balourd, une bête bornée; et l'ange s'était retenu pour ne pas le tuer, d'impatience...
Ils reprirent ensuite leur chemin : Balaam guidé par l'ânesse, et l'ânesse par l'ange.
Dès lors la bouche de Balaam s'ouvrit, il devint un prophète de Yahvé; il prononça oracles, poèmes et anathèmes; Balaam devenait lyrique et inspiré, ou est-ce l'ânesse, la femelle faussement soumise, qui soufflait ?

Jacqueline KELEN
dans Les femmes de la Bible, Albin Michel

EVE, FAUTIVE OU COMPLICE ?


C'est la faute à la femme : elle a été séduite par le serpent et elle a séduit. Quelle honte! Quel crime! Et que de conséquences! Mais le texte est-il peu subtil au point de refléter seulement l'éternelle méfiance envers la femme ? Eve résiste d'abord, puis cède au serpent. Elle mange du fruit et en donne à son mari, qui en mange aussi, sans faire, ma foi, trop de façons. Combien de coupables ? Trois : le serpent, la femme, l'homme. Aussi Dieu infligera-t-il trois châtiments. Il n'y a que les sots pour croire que seule la femme a failli. Le péché n'épargne personne d'entre les vivants.
Le vieil écrivain a été troublé, comme nous, par la violence inhérente à la vie animale. La bête traque, pique, mord, dévore. La femme crie, trompe, frappe. L'homme blesse et tue. Cet enchaînement dans le mal apparaît lorsque chacun rejette sur autrui la faute : Dieu accuse Adam, Adam accuse Eve, Eve accuse le serpent.
Un seul péché, trois pécheurs. Mais la faute, entre eux, n'est pas tout à fait la même : le serpent prend l'initiative, la femme se laisse corrompre, l'homme obéit comme un étourdi. Le premier veut sciemment le mal, le second croit que c'est le bien, le troisième ne pense à rien du tout. Y a-t-il d'autres sortes de péché ?


France QUERE, dans "Dis-moi, Denys, qui sont ces femmes de la Bible ?" Centurion

Les parfums de la Bible


Pourquoi s'intéresser à la Bible après avoir lu ce que les femmes expriment sur les odeurs, les parfums, les senteurs d'hier et d'aujourd'hui ?

Que nous le voulions ou non, nous sommes marquées par notre héritage et celui-ci est judéo-chrétien.
Nous le savons par la littérature, l'architecture, la peinture (combien de peintres contemporains sont toujours inspirés par les textes bibliques) et aussi par la symbolique, les couleurs, les chiffres, les parfums. Cette culture imprègne notre vie, en marque les grands événements. Ainsi les parfums font venir à la mémoire des images heureuses ou malheureuses. La fleur d'oranger rappelle aux plus âgées leurs jeunes années, le cyprès peuple les cimetières, l'encens envahissait les cathédrales lors des célébrations imposantes où éclataient les accords des grandes orgues.
Aujourd'hui, cette odeur symbolise l'orient et ses philosophies et crée une ambiance propre à la méditation, à la recherche du bien-être.



Plonger dans la bible avec Joseph Stricher, exégète, aiguise notre curiorité. Si les croyantes et les croyants en Dieu manifestaient leur foi avec des parfums, que signifie pour nous aujourd'hui le soin que nous mettons à sentir bon, à embaumer la maison, à allumer des bougies parfumées et à nous ressourcer dans un jardin aux mille senteurs ?
Pouvez-vous vous présenter ?

Je m'appelle Joseph Stricher. Je suis prêtre en paroisse dans un petit village de la banlieue de Metz. Mon principal travail est de diriger le Service biblique catholique "Evangile et Vie" et "Les dossiers de la Bible".


Vous êtes 'l'auteur de "Plaisir d'amour, plaisir de Dieu". Dans ce livre, différents textes concernent le parfum. Pouvez-vous nous en citer quelques-uns ?

J'ai été sollicité par l'ACGF (Action Catholique Générale Féminine) pour écrire plusieurs livrets dans la collection "Evangile, paroles de vie". Le dernier s'intitule "Plaisir d'amour, plaisir de Dieu". Dans ce livre, je cite plusieurs textes qui parlent de parfum, comme par exemple :
- Le parfum de l'amour (Lc 7,36-50)
- Un amour hors de prix (Jn 12,1-8)
- Les aromates de l'amour (Mc 16,1-8) etc...
Le plus connu de ces textes est sans doute le Cantique des Cantiques. Qu'en dites-vous ?
En effet, le plus connu d'entre eux est le Cantique des Cantiques, recueil de chants d'amour. Deux amoureux se cherchent, se trouvent, se perdent et se retrouvent. Ils se disent l'un à l'autre les plus belles paroles d'amour dans un langage très sensuel. Le bien-aimé compara sa bien-aimée à un jardin "paradis de grenades, avec des fruits exquis : du henné avec du nard, du nard et du safran, de la cannelle et du cinnamome, de la myrrhe et de l'aloès, avec les prémices de tous les baurniers...". Poésie sensuelle mais nullement païenne puisque les amoureux se disent l'un à l'autre que l'amour est un coup de foudre sacré. Un amour unique qui les lie l'un à l'autre est une image de l'amour unique qui lie Dieu à son humanité.

Dans le Nouveau Testament, est-il question de parfum ? Est-il réservé aux femmes ?


Dans le Nouveau Testament, des femmes utilisent à de nombreuses reprises du parfum pour honorer Jésus. Le parfum était à l'époque une chose rare et chère. Les hommes, comme les femmes, aimaient l'utiliser. Verser du parfum sur la tête de son hôte était un geste d'hospitalité. Dans la célèbre scène de la pécheresse aux pieds de Jésus, celui-ci fait observer à Simon qu'il n'a pas fait ce geste à son égard. La femme, elle, après ses larmes répand du parfum. Elle ne fait pas cela pour obtenir le pardon de Jésus mais pour le remercier du pardon obtenu.
«Un Pharisien l'invita à manger avec lui ; il entra dans la maison du Pharisien et se mit à table. Survint une femme de la ville qui était pécheresse ; elle avait appris qu'il était à table dans la maison du Pharisien. Apportant unflacon de parfum en albâtre et se plaçant par derrière, tout en pleurs, aux pieds de Jésus, elle se mit à baigner ses pieds de larmes ; elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux du parfum...
... Tu n'as pas répandu d'huile odorante sur ma tête, mais elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds. »
(Lc 7,36-50)

Y a-t-il d'autres exemples ?

L'évangile de Marc raconte une autre scène d'onction. Il s'agit cette fois-ci de Marie de Béthanie qui verse du parfum sur la tête de Jésus. Six jours avant Pâque, elle anticipe les soins à apporter au corps de Jésus, mort sur la croix. La profusion du parfum et son coût exorbitant, souligné par Judas (300 deniers = une année de salaire d'un ouvrier agricole !) indique la force de son amour pour Jésus.
«Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie où se trouvait Lazare qu'il avait relevé d'entre les morts. On y offrit un dîner en son honneur : Marthe servait tandis que Lazare se trouvait parmi les convives. Marie prit alors une livre d'un parfum de nard pur de grand prix ; elle oignit les pieds de Jésus, les essuya avec ses cheveux, et la maison fut remplie de ce Parfum. Alors Judas Iscariote, l'un de ses disciples, celui-là même qui allait le livrer, dit : "Pourquoi n'at-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ? " Il parla ainsi, non qu'il eût souci des pauvres, mais parce qu'il était voleur et que, chargé de la bourse, il dérobait ce qu'on y déposait. Jésus dit alors : "Laisse-la ! Elle observe cet usage en vue de mon ensevelissement. Des pauvres, vous en avez toujours avec vous, mais moi, vous ne m'avez pas pour toujours. "» (Jn 12,1-8)
Les parfums jouent également un grand rôle dans les récits de résurrection. Parce qu'elles sont allées de grand matin au tombeau pour embaumer le corps de Jésus, des femmes reçoivent le message de Pâque à transmettre aux disciples.
«Quand le Sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, Mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates pour aller l'embaumer Et de grand matin, le premierjour de la semaine, elles vont à la tombe, le soleil étant levé..» (Mc 16,1-8)

Le parfum a-t-il la même importance avant Jésus ?

Dans tous les pays bibliques le parfum joue un grand rôle. Il est utilisé, comme je l'ai indiqué plus haut, par les femmes sous forme d'huiles odorantes, mais aussi de sachets d'herbes portés sur la poitrine ou mis dans les coffres à vêtements.
Les hommes, eux aussi, aiment porter des vêtements parfumés. Dans la scène de la bénédiction volée, le vieux patriarche Isaac, aveugle et dupé par son fils Jacob, croit reconnaîÎtre, l'odeur des habits d'Esaü.
«Il lui dit : "C'est bien toi mon fils Esaü ? " "C'est moi", répondit-il. Il reprit: "Sers-moi, monfils, que je mange du gibier et que je te bénisse moi-même. " Jacob le servit et il mangea ; il lui apporta du vin et il but. C'est alors que son père Isaac lui dit : "Viens donc plus près et embrasse-moi, mon fils. " Il S'approcha et l'embrassa. Isaac huma l'odeur de ses vêtements et le bénit en disant: "Oh ! l'odeur de mon fils est comme l'odeur d'un champ que le Seigneur a béni. "» (Gn 27,24-27)
Jésus recommande à ses disciples de se parfumer lorsqu'ils jeûnent pour que ce jeûne demeure secret. «Pour toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage, pour ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est là dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. "» (Mt 6,17).
On utilise aussi les parfums dans les soins funéraires, la myrrhe tout particulièrement.

Est-il utilisé en d'autres circonstances ?

L'emploi le plus massif de parfum se fait dans le Temple. On y brûle d'énormes quantités d'encens lors des sacrifices. La vapeur d'encens envahit le Temple. Elle est censée révéler et cacher en même temps la présence de Dieu. L'évangile de Luc commence d'ailleurs dans le Temple au moment du sacrifice de l'encens.
A cause de ces sacrifices d'encens il y avait un important trafic entre Jérusalem et l'Arabie d'où provenait l'encens. Les Nabatéens de la ville de Pétra ont fondé la prospérité de leur ville sur ce trafic.

Quel est le symbolisme du parfum dans la religion ?

Il est multiple, comme par exemple :
- La colonne d'encens qui monte vers le ciel comme la prière des fidèles.
- La colonne d'encens semblable à la nuée qui révèle la présence de Dieu avec son peuple et qui cache en même temps sa face.
- La subtilité du parfum et la bonne odeur d'une âme vertueuse. cf. «Il est mort en odeur de sainteté.»

Qu'en est-il des parfums dans l'Eglise catholique ? Dans la religion ? Dans la liturgie ?

Aujourd'hui, les parfums sont encore utilisés dans la liturgie :

- L'encens lors des célébrations solennelles. C'est un usage repris du Temple de Jérusalem.

- Les huiles parfumées pour le baptême, la confirmation, la consécration d'un évêque, l'onction des malades, etc. Les sacrements sont des signes sensibles.

Pourquoi des huiles parfumées ?

L'huile parfumée évoque la joie, la guérison, quelque chose qui pénètre à l'intérieur de nous et en même temps quelque chose qui rayonne.

En conclusion qu'aimeriez-vous dire sur le parfum ?

Le parfum est une chose précieuse qui fait plaisir à celui/celle qui le reçoit et qui l'utilise mais qui fait plaisir également aux autres, à condition qu'il soit de bonne qualité et qu'on n'en mette pas trop. Il en va de même de la foi !


Propos recueillis par Janine Six
dans Horizon Femme n° 39 d'août-septembre 1999
ACGF 98 r de l'Université 75007 Paris